SEX DOLL

Selon l’anthropologue Agnès Giard, c’est la firme japonaise "Orient Industry" qui fut, dès 1977, la première à concevoir les premières poupées pour adultes dotées d’un squelette articulé. On les appelle aujourd’hui les "love dolls".

Le mot "poupée" figure toutes sortes de "formes".

La représentation "favorite" de la "poupée" est féminine. "LOVE DOLLS". Voici une petite histoire  :  " Petite histoire de la poupée érotique "

 

SILICONE TPE

 

Les "LOVE DOLLS" sont aujourd'hui fabriquée avec du silicone et/ou du TPE.

Le silicone :

Le silicone est une substance synthétique fabriquée à partir d'un élément naturel : le silicium. Le silicone est l'un des membres de la famille du caoutchouc. Il s'agit d'un matériau élastomère thermodurcissable. Il est insoluble dans l'eau. Résistant au lavage à l'eau, aux détergents et produits chimiques ; Flexible et élastique, il a une très bonne récupération de la forme (rémanence à la compression) après application d’une charge. D'une manière générale, il ne réagit avec aucune substance à l'exception des alcalis forts et de l'acide fluorhydrique. Aucune preuve claire ne révèle que le silicone est toxique et dangereux. La FDA approuve par exemple que le caoutchouc de silicone de qualité alimentaire puisse être utilisé pour fabriquer des récipients alimentaires.

Le TPE :

TPE est le nom générique de l'élastomère thermoplastique, appelé également caoutchouc thermoplastique. C'est un matériau qui peut être recyclé et réutilisé. Il est facile à mouler et ne nécessite pas de vulcanisation comme le silicone. Les produits en TPE coûtent généralement moins cher que les produits en silicone.

La différence entre le TPE et le silicone :

Le TPE et le silicone ont un toucher et des caractéristiques similaires. Les déchets de silicone ne peuvent pas être recyclés , alors que les déchets et débris de TPE peuvent être recyclés et réutilisés à 100%. Le traitement du matériau TPE ne nécessite pas de vulcanisation, tandis que le traitement au silicone nécessite une vulcanisation. Le silicone est excellent en termes de résistance à la chaleur. Le TPE a une élasticité en caoutchouc à température ambiante. La température de fonctionnement normale des produits en silicone se situe entre 200 degrés Celsius et 300 °C, tandis que les produits en TPE ne vieillissent et ne se fissurent pas en dessous de 150 °C. Flexible et élastique, le TPE a cependant une résistance inférieure aux produits chimiques, et une moins bonne récupération de la forme (rémanence à la compression) après application d’une charge.

L'usage de ces deux matériaux (silicone et TPE) prolonge l'histoire déjà ancienne de la fabrication d'une « poupée ».

PRIX QUALITÉ

Le prix et la qualité d'une LOVE DOLL :

Le prix d'une DOLL de " qualité ", dans le commerce des marques dites "connues", va de 1.200€ ( si c'est une " bonne affaire " ) à 7.000€ pour un "nec plus ultra". C'est une estimation relative, et c'est sans compter des prix records.

Pourquoi on dit "nec plus ultra" ? :

Étymologie. ( XIX ^e siècle) Du latin "nec plus ultra" ( "rien, pas au-delà" ) ; ou "non plus ultra". Selon certains, cette expression viendrait d'une inscription faite par Hercule lorsqu'il sépara "Calpé" et "Abyla", créant ainsi ce que l'on nomme aujourd'hui le détroit de Gibraltar.

Le marché "LOVE DOLLS" :

Les prix dépendent de nombreux critères : La marque, connue ou pas,  la réputation du fabricant , la provenance de la fabrication, la qualité des matériaux utilisés, le temps de travail effectué pour maquiller et apporter les finitions, la précision et le niveau de finesse des détails, du corps et du visage, ainsi que le niveau de réalisme ou le degré de "customisation", qui peut aller jusqu'à la "personnalisation" unique, s'il s'agit d'une création sur commande. Les prix peuvent donc considérablement varier. Et bien entendu, une "poupée pour adulte" sera plus ou moins chère si c'est un achat d’occasion ou un achat neuf.
Ce marché se révèle aujourd'hui être une industrie fleurissante. Plusieurs fabricants sont reconnus et réputés. Et dans le même temps, beaucoup d'usines chinoises copient les meilleures marques. C'est un sujet à polémiques qui interroge bien entendu sur l'authenticité, et souvent sur le "sérieux", tant il est visible que de nombreuses "fabrications" sont réalisées avec de faibles standards de qualité. C'est pourquoi il existe des prix différents pour des modèles similaires en apparence. Œuvre d'origine, de qualité d'un point de vue du processus de fabrication,  ou non .. selon les goûts, "versus" copies, non moins "originales", et de bonne "facture", ou au contraire .. c'est à dire des arnaques. De manière générale, la production des "love dolls" joue souvent avec le "client", en miroitant des clichés qui peuvent facilement le tromper. D'autant que c'est un commerce qui opère surtout "en ligne", sous couvert d'une discrétion que le "client" encourage d'ailleurs, ou qu'il souhaite ou du moins qu'il privilégie. Pas de visibilité donc, pas de boutiques qui ont pignon sur rue, ou même qui sont accessibles dans une "zone commerciale" à l'écart des villes. Nulle part où se rendre pour voir par soi-même. Il existe des lieux accessibles dans des régions du monde, mais c'est une exception, et cette exception confirme une règle dans ce marché : La "discrétion".  Effectivement, les mœurs d'un point de vue autant national que mondial, incitent les populations à voir d'un regard désapprobateur l’introduction de ce type de "jouets sexuels", de quelques sortes, dans la sphère publique, qui est empreinte de solides conventions, et où une "ambiance morale" ressent tout bas, et déclame tout haut. Vouloir acheter une "DOLL"  est donc un projet plus ou moins solitaire. Et vivre avec une "sex doll" est, à ne pas en douter, bien moins compatible que de vivre avec une personne constituée de chaire et de sang, une personne avec qui fonder une famille est possible par exemple, et même souhaité et célébré. Le commerce des "love doll" n'est pourtant pas illicite (sauf dans certains pays), mais la le constat est incontournable. C'est pourquoi la "discrétion" est de mise.   

La fabrication d'une love doll nécessite une intervention humaine. Et en effet, des soins particuliers peuvent être réalisés, par exemple l’application de maquillage réaliste sur le corps et le visage, dont parfois des maquillages incarnés, l'implantation de cheveux, et-ou de poils pubiens. Autant de compétences qui demandent du temps, même s'il existe, il est vrai une réelle exploitation dans ce secteur où sont concentrés les usines, les ateliers et les entrepôts, dans les mêmes endroits d'ailleurs où opèrent d'autres secteurs, tels que celui de la "Téléphonie", de la "Fast fashion" et de multiples autres branches, parce que la logique de la production mondiale trouve dans ces régions, le moyen de payer moins chère la main-d’œuvre, les matériaux, et les coûts de production qui vont avec le "négoce" de l'économie "globale". Cependant, c'est un savoir faire qui représente un coût, même dérisoire si l'exploitation diminue les rétributions. Un coût auquel s'ajoute de nombreuses taxes liées aux échanges internationaux, avec de surcroit l'exigence de répondre à des certificats de conformité,et enfin de devoir assumer les frais de transport et ceux de l'exportation.

Les marques "reconnues" et des revendeurs attitrés "alertent" plus ou moins de manière explicite. Alors que ces marques elles-même ont établi leur arsenal de production dans ces contrées.. Ainsi il est courant de lire ou d'entendre que si le choix devait se porte sur l'achat d'une poupée réaliste provenant, par exemple d’une usine inconnue en Chine, laquelle propose un prix défiant toute concurrence, le niveau de qualité, au moment de la livraison pourrait s'avérer être "horrible". Et de renchérir en disant qu'au delà de la question de la qualité, acheter une love doll "à bas prix" ( low cost ) peut représenter un danger. En effet, la fabrication de sex doll doit obéir à des normes et à des standards de qualité aux niveau des matériaux. Acheter une poupée dont l'origine est "inconnue" représente donc le risque de se diriger vers des matériaux qui peuvent dans certains cas êtres dangereux pour la santé. Cela "peut-être" le cas, car effectivement il y a des contrefaçons lamentables, mais ces "alertes" ont un emploi double, qui consiste notamment à semer la confusion, en confondant publiquement toutes les usines qui ne seraient pas les leurs, ou nommément les marques reconnues comme de bons fabricants

Ainsi, est-il important de se rendre compte que la majeure partie des "usines" qui fabriquent les "sex dolls" s'installent sur le territoire chinois. L'ensemble des acteurs commerciaux de la "revente" utilisent les mêmes photos, celles qui sont issue des créations d'origine, dont les photographies ont été prisent par des professionnels, avec une logistique semblable à la photographie pour la "Mode".

S’agissant des usines et des revendeurs "non connus", et qui arnaquent, ou s'agissant des usines et revendeurs "peu connus", et qui travaillent, le marché est surplombé par la notoriété des marques "connues", de la même façon que pour d'autres activités et productions commerciales. 

 

Du fin-fond de la galaxie..

 

..On a retrouvé des poupées dans les tombes d'enfants égyptiens datant de plusieurs siècles avant Jésus-Christ. Elles étaient en terre cuite, en bois, en os, en ivoire… Les plus anciennes avaient un corps raide mais on en trouve aussi avec des bras ou des jambes articulées.

..Véritable support pédagogique, une poupée permet à l'enfant d'exprimer ses émotions, de prendre du recul par rapport à une situation, d'enrichir son langage, d'affirmer sa personnalité, mais aussi de développer sa motricité fine.

 

À travers le monde et les époques..

TORSE DE "POUPÉE" EN TERRE CUITE :

Art grec, V-IV siècle av. J.-C.  H.15 cm

Mais au fait, c'est quoi une POUPÉE ?

Une poupée est une représentation stylisée d'un humain, souvent un bébé, un enfant ou une femme adulte, destinée à l'amusement des enfants ou en décoration. Elle est habituellement réalisée en matière plastique depuis environ un demi-siècle et le plus souvent proposée vêtue.

Description :

La grande majorité des poupées sont des jouets pour enfants, habituellement des filles. Certaines sont purement décoratives ou encore ont une signification culturelle, parfois liée à des cérémonies ou des rituels - autrefois surtout -, et représentent plus rarement une divinité.

Il existe une grande variété de poupées : poupées à corps raides ou articulés (le modèle le plus courant), poupées souples (avec le corps en tissu rembourré parfois mousse synthétique), poupées de mode (les plus recherchées des collectionneurs), poupées phonographes (marcheuses ou parlantes), baigneurs (nouveau-nés) et poupées mannequins (de nos jours de taille plus réduite à garde-robe développée, telle Bleuette, poupée vedette de la première moitié du XX^e siècle ou Barbie ou encore les Bratz). Elles sont de tailles très variables. Toute poupée peut donner lieu à un début de collection qui s'orientera avec la recherche et selon le goût : bois, biscuit, porcelaine, papier mâché, celluloïd, Rhodoïd, cire, feutre, tissu ou plastique. Les collectionneurs de poupées sont des plangonophiles, terme « savant » venant du latin mais non reconnu officiellement. Elle est différente de la figurine, laquelle est généralement composée de plastique et de métal. Par ailleurs, la figurine est souvent commercialisée dans le but de promotion, produit dérivé de feuilletons télévisés qui mettent en scène les personnages représentés. Les figurines modernes, tel G.I. Joe, sont souvent mises sur le marché pour les "garçons", cependant tout le monde peut y jouer et les collectionner, peu importe son genre.

Au Japon, il existe une industrie qui crée des poupées de jeunes filles admirées pour leur beauté physique. Leur coût est élevé, puisqu'elles sont fabriquées à la main en petites quantités. Hina matsuri est une fête annuelle japonaise qui met en valeur les poupées

Histoire  :

Antiquité :

L'archéologie place les poupées comme étant possiblement les premiers jouets connus. Certaines ont été trouvées dans des tombeaux d'enfants égyptiens, lesquels datent du XX^e siècle av. J.-C. Ce sont des figurines en terre cuite, en bois, en os, en cire, en ivoire, en jade.

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Références : L'article entier dont est extrait cette introduction est consultable ici.

Poupée Étymologie

2 > Coquette, celle ou même de celui qui prend trop de soin de sa personne.

C’est une vieille poupée, se dit dans le même sens d’une personne plus que mûre qui use d’artifices de coquetterie ridicules à son âge.

C’est un visage de poupée se dit d’une Personne dont le visage est trop apprêté et manque d’expression.

3 > Mannequin sur lequel on essaie des chapeaux de femme.

4 > Figure qui sert de but, dans les endroits où l’on s’exerce à tirer au pistolet. Abattre la poupée.

5 > (Familier) Pansement dont on entoure un doigt blessé.

6 > (Agriculture) Greffe entourée d’un mélange de terre et de mousse ou de foin, et de bandes de chiffons. Greffer en poupée.

7 > (Gravure) Petit tampon qui sert à poser des couleurs différentes sur une planche de gravure.

8 > (Affectueux) Nom affectueux pour s’adresser à une femme.

9 > (Affectueux) Terme affectueux pour s’adresser à un petit enfant.

10 > (Vieilli) Figure de proue, sculpture qui orne la proue d’un navire.

11 > (Tir à l’arc) Extrémités des branches d’un arc auxquelles est attachée la corde.

12 > (Régionalisme) (Agriculture) Épi de maïs.

Apparentés étymologiques :  poupard  -  poupon  -  pouponner

Dérivés :  coiffé comme la poupée du diable  -  maison de poupée  -  mini-poupée, minipoupée  -  poupée de son  -  poupée dormeuse  -  poupée gonflable  -  poupée russe

Hyponymes : poupée russe ou matriochka

Vocabulaire apparenté par le sens : pédiophobie  -  pépette

Traductions : + ou - / "Jouet de forme humaine"

Albanais : kukull (sq)  -  Allemand : Puppe (de)  -  Anglais : doll (en)  -  Arabe : دُمْيَة (ar)  -  Bachkir : ҡурсаҡ (*)  -  Basque : panpina (eu)  -  Catalan : ninot (ca), nina (ca) féminin  - Croate : lutka (hr)  -  Espagnol : muñeca (es), títere (es)  -  Espéranto : pupo (eo)  -  Finnois : nukke (fi)  -  Flamand occidental : puppe (*)  -  Grec : κούκλα (el) kúkla féminin  -  Grec ancien : δαγύς (*) dagús  -  Ido : pupeo (io)  -  Inuktitut : ᐃᓄᙳᐊᖅ (iu) inunnguaq  -  Italien : bambola (it) féminin  -  Japonais : 人形 (ja) ningyō  -  Karatchaï-balkar : гинджи (*)  -  Kazakh : қуыршақ (kk) quwırşaq  -  Khakasse : кӧклӧ (*)  -  Kirghiz : куурчак (ky)  -  Kotava : bragoda (*)  -  Koumyk : къурчакъ (*)  -  Kurde : bûk (ku)  -  Letton : lelle (lv)  -  Métchif : katayn (*)  -  Néerlandais : pop (nl)  -  Nogaï : кувыршак (*)  -  Occitan : monaca (oc), tostona (oc), popèia (oc) francisme, peteta (oc)  -  Palenquero : monikongo (*)  -  Polonais : lalka (pl)  -  Portugais : boneca (pt)  -  Roumain : păpușă (ro) féminin  -  Russe : кукла (ru) kukla féminin  -  Same du Nord : duhkká (*), vávvá (*)  -  Sicilien : bàmbola (scn) féminin  -  Solrésol : lasifasol (*), l'asifasol (*)  -  Tamoul : பொம்மை (ta) pommai  -  Tatar de Crimée : qoqla (*)  -  Tatare : курчак (tt)  -  Tchèque : panenka (cs)  -  Turkmène : gurjak (tk)  -  Ukrainien : лялька (uk) ljalʹka féminin  -  Vietnamien : búp bê (vi)  -  Wallon : pope (wa), popene (wa)

Références : Cet extrait article provient du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (poupée)

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